L’utilisation des appareils et accessoires de levage représentent des risques potentiels importants.
En question : la sécurité des travailleurs et des usagers sur les chantiers. En ce sens, le Code du Travail impose des vérifications fréquentes, appelées Vérifications générales périodiques.
Quelle est la périodicité des VGP selon le type de matériel ? Comment se déroule la vérification ? Que risque le chef d’entreprise en cas de manquement ?
Voici ce qu’il faut savoir au sujet des VGP et pourquoi faire appel à l’expertise technique et réglementaire de CSL.
QU’EST-CE QU’UNE VGP ?
L’objectif de la VGP tel que défini par le Code du Travail, est de déceler en temps utile toute détérioration susceptible de créer des dangers, afin de permettre au chef d’établissement utilisateur de préserver la santé et la sécurité des travailleurs.
La VGP est une vérification de l’état de conservation des équipements de travail, dont le contenu, les modalités et les périodicités sont définies par des arrêtés du ministère de tutelle.
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QUI EST CONCERNÉ PAR LA VGP ?
Les vérifications générales périodiques constituent une obligation réglementaire à respecter pour les chefs d’entreprise (et travailleurs indépendants), qu’ils soient industriels, loueurs de matériels, à la tête d’une société de manutention ou d’une entreprise du BTP.
QUEL CADRE LÉGISLATIF ENTOURE LES VGP ?
« les équipements de travail et les moyens de protection mis en service ou utilisés dans les établissements doivent être équipés, installés, utilisés, réglés et maintenus de manière à préserver la sécurité et la santé des travailleurs », le Code du Travail impose aux établissements concernés, la réalisation de vérifications périodiques ainsi que les modalités de réalisation de celles-ci.
Comment se déroule une VGP ?
La VGP d’un appareil de levage comprend :
- Des examens visuels destinés à apprécier l’état de conservation de l’appareil de levage, de ses supports éventuels ainsi que de ses équipements interchangeables installés le cas échéant, afin de déceler les défectuosités ou les détériorations apparentes telles qu’usures, déformations, corrosions, fissures, assemblages défectueux, …
- Des essais de fonctionnement destinés à apprécier le bon fonctionnement des mécanismes ainsi que de s’assurer de l’efficacité de fonctionnement de tous les dispositifs installés sur l’appareil tels que notamment les freins ou dispositifs équivalents destinés à arrêter puis à maintenir à l’arrêt les charges et l’appareil, ou les limiteurs de charge ou de moment…
QUELLE PÉRIODICITÉ POUR LES VGP ?
La périodicité des VGP, c’est-à-dire une fréquence maximale de vérification des équipements est définie par les arrêtés ministériels pris en application du Code du travail. Cette périodicité démarre à la date de la mise en service de l’appareil neuf.
Périodicité des appareils de levage
La vérification générale périodique des appareils de levage doit avoir lieu tous les douze mois.
Toutefois, cette périodicité est de Six mois pour :
- Les élévateurs de personne motorisés, c’est-à-dire mus par une énergie autre que la force humaine
- Les appareils de levage, il s’agit notamment des grues auxiliaires, des grues mobiles, des grues à montage rapide, des bras pour bennes amovibles, des hayons, des engins de terrassement utilisés en levage, des chariots élévateurs…
- Appareils de levage mus par la force humaine, sauf lorsqu’ils sont installés à demeure ou leur périodicité reste annuelle.
Cette périodicité est de 3 mois pour les élévateurs de personne mus par la force humaine employée directement.
Quels risques encourt le chef d’entreprise ?
L’absence de VGP a de sérieuses conséquences si un accident survient sur le lieu de travail, à cause d’un appareil non vérifié. La prise en charge par l’assurance est remise en cause. En cas de manquement, le chef d’entreprise responsable risque une amende de plus de 2 500 000 CFA. Cette somme est ensuite multipliée par le nombre de collaborateurs de l’entreprise impliqués par l’infraction.
Le chef d’entreprise prend aussi le risque de perdre son honorabilité. Outre d’éventuelles poursuites civiles, sa responsabilité pénale peut être engagée en cas d’accident corporel. Les peines peuvent aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.
QUI PEUT-EFFECTUER LES VGP ?
Les vérifications générales périodiques sont réalisées par des personnes qualifiées, appartenant ou non à l’établissement, dont la liste est tenue à la disposition de l’inspection du travail.
Ces personnes sont compétentes dans le domaine de la prévention des risques présentés par les équipements de travail soumis à vérification et connaissent les dispositions réglementaires afférentes.
il appartient au chef d’établissement de s’assurer de la compétence et de la qualification de la personne chargée des vérifications.
Choisir un organisme d’inspection accrédité est un des moyens dont dispose l’employeur pour s’assurer de la qualification et de la compétence du vérificateur désigné et ainsi pour justifier de la confiance à accorder aux résultats des vérifications effectuées.
CSL est un organisme d’inspection tierce partie accrédité pour les vérifications des machines et des appareils de levage.
Les rapports émis à la fin des vérifications conduites par les techniciens CSL répondent aux exigences définies dans le cadre de l’accréditation. Ils listent notamment l’ensemble des anomalies décelées pour permettre au chef d’établissement de les traiter.
Outre la vérification périodique des appareils de levage, l’offre CSL propose la vérification à la mise ou à la remise en service de ces appareils, l’assistance à l’examen d’adéquation, et à la vérification de l’état de conformité à la demande de l’inspection du travail.
De l’expertise réglementaire à l’expertise technique, en passant par des outils dédiés, CSL se présente comme un interlocuteur privilégié pour réaliser les VGP et garantir la sécurité sur les chantiers.
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